Collection(s) : Le cabinet des lettrés
Paru le 13/09/1996 | Broché 160 pages
traduit de l'italien par Christian Paoloni | préface Cesare Garboli
Ecrit à la fin des années 40, ce récit est un concentré d’intelligence, de subtilité dans l’approche des personnages et des pensées qui les habitent, dans le plus pur style du néo-réalisme italien.
C’est la confession de maitre W., véritable génie, musicien et chef d’orchestre internationalement reconnu, qui, confronté à un petit percussionniste lors d’une répétition à la Scala, perd soudainement tous ses moyens et refuse de diriger l’ensemble.
L’histoire qu’il confiera au narrateur est trop prodigieuse pour ici vous la dévoiler, mais sachez qu’il s’agit d’une merveilleuse plongée dans l’Italie de la fin du 2e conflit mondial, sur fond d’imposture et d’usurpation d’identité, de vantardise et de lâcheté, de sentiments et de réactions propres aux temps troubles de ces périodes de fuite, thème cher à Mario Soldati dans la globalité de son oeuvre.