La vie fulgurante. Le cheval-arquebuse

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 86 pages
Poids : 301 g
Dimensions : 12cm X 18cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-930822-20-4
EAN : 9782930822204

La vie fulgurante

de

chez Les éditions l'Arbre de Diane

Collection(s) : Les deux soeurs

Paru le | Broché 86 pages

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Quatrième de couverture

« Ce n'est pas de sa faute
si elle est déchirée comme cela en petits morceaux
bandelettes volant par ici
papiers déchiquetés nageant par là.
Ce n'est pas tous les jours qu'il vous est donné
au pays des montagnes bleues
de se lisser les doigts. »

« Cet enfant, la poésie ne lui est pas rebelle, on s'en convainc au premier regard et il n est que de tourner les pages pour être tout à fait séduit, écrivait André Breton à Marianne van Hirtum en avril 1955. Il y a là un très grand bonheur de "touche", sans jamais rien d'appuyé, la vraie grâce de dire (un tact extrême vous garde, prêtant à chaque mouvement sensible le duvet du primesaut, je ne vois pas le moyen de dire cela plus simplement) et j'ai notion des qualités d'âme que cela suppose. Votre envoi m'a embelli la soirée d'hier. »

Biographie

Fille d'un psychiatre, Marianne van Hirtum grandit dans les années 1930 à l'ombre du sanatorium du Beau Vallon, tenu par les soeurs de la Charité de Gand à Saint-Servals, près de Namur. Père fantasque, mère bigote. De santé fragile, elle échappe au dressage scolaire. Elle s'exerce en revanche très tôt au dessin, écrit des vers, crée des marionnettes. Ses poèmes de jeunesse sont publiés par Pierre Seghers en 1953. À Paris, sa ville d'adoption, elle fait la connaissance de Jean Paulhan qui accueille son recueil Les Insolites chez Gallimard (1956). Mais la rencontre décisive est, la même année, celle d'André Breton. Deux ans plus tard, elle rejoint le groupe surréaliste et participe à l'Exposition inteRnatiOnale du Surréalisme (1959). Comme le Rimbaud de la Saison en enfer, elle a horreur de tous les métiers et décide qu'elle n'en aura aucun, pas même celui d'artiste. C'est donc dans la plus grande discrétion qu'elle écrit les poèmes réunis plus tard sous le titre La nuit mathématique (Rougerie, 1976), produit des centaines de dessins à la plume, sculpte des dizaines de statuettes magiques. Après la mort de Breton, elle se rallie à ceux qui refusent la liquidation du mouvement qu'il avait fondé, participe au Bulletin de liaison surréaliste (1970-1976) et à la revue Surréalisme (1977). Elle meurt à Paris en 1988.