La vie infernale

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 569 pages
Poids : 994 g
Dimensions : 16cm X 25cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-35593-279-3
EAN : 9782355932793

La vie infernale

de

chez P. Galodé éditeurs

Paru le | Broché 569 pages

23.90 Indisponible

Quatrième de couverture

Dans la soirée du 15 octobre 1869, le Comte de Chalusse est frappé d'une attaque dans le fiacre qui le ramenait à son luxueux hôtel particulier de la rue de Courcelles. Le médecin laisse peu d'espoir à Marguerite, jeune fille de 20 ans que le comte a retirée d'un orphelinat. Au cours de la même soirée, un jeune avocat de famille très modeste, Pascal Férailleur, est présenté au Vicomte de Coralth, dans un tripot mondain tenu par Lia d'Argelès. C'est un piège tendu par le Marquis de Valorsay.

En effet, Valorsay a décidé d'éliminer Férailleur ; le jeune avocat et Marguerite éprouvant l'un pour l'autre des sentiments. Férailleur est alors entraîné dans une partie de cartes et, accusé d'avoir triché, il voit sa carrière brisée. Comprenant d'où provient le coup, il fait croire à tout le monde son brusque départ pour l'Amérique et, avec sa mère, s'installe sous un faux nom dans un quartier éloigné, d'où il va pouvoir, tel Monte Cristo, préparer sa vengeance et sa réhabilitation.

Apparences, illusions, faux nez, ce livre plonge le lecteur dans les ténèbres de l'esprit humain ; esprit dans lequel peuvent naître les forfaitures les plus inattendues et pour qui la félonie et la trahison s'avèrent une qualité. Gaboriau tisse sa toile où il mêle, mais aussi démêle, habilement personnages et traits humains pour donner une fresque révélatrice d'un Paris du Second Empire.

Biographie

Né en 1832, Émile Gaboriau collabore aux côtés de Paul Féval au journal Jean Diable et écrit plusieurs ouvrages documentaires et historiques avant de rencontrer un succès foudroyant avec L'Affaire Lerouge, premier véritable roman policier (1865). Plusieurs ouvrages de la même veine confirmeront son succès, et son héros, le génial détective Lecoq, inspirera en 1887 à Conan Doyle son personnage fétiche de Sherlock Holmes. Avec La Vie Infernale (1869), son oeuvre prend un tournant, devenant plus sociale sans abandonner ses qualités marquantes : suspense consommé, rebondissements audacieux et minutie dans l'enquête.

L'impact de Gaboriau à l'étranger est immense : traduit en Angleterre, en Italie, en Espagne, aux États-Unis ou au Japon, il a été en France admiré par les critiques, mais aussi par Edmond Locard (le fondateur de la police scientifique), Aristide Briand, André Gide, Jean Cocteau ou Joseph Kessel, qui affirmait : «tout Gaboriau est merveilleusement fait». Comme le résumait parfaitement Michel Lebrun, en un hommage mérité : «Il a lancé le roman policier, et l'a lancé loin.» Gaboriau meurt en 1873 d'une fluxion de poitrine, âgé de 41 ans.

Du même auteur : Emile Gaboriau