La vie qu'on a : l'histoire d'une fille de l'Est

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 347 pages
Poids : 485 g
Dimensions : 16cm X 24cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-296-10718-2
EAN : 9782296107182

La vie qu'on a

l'histoire d'une fille de l'Est

de

chez L'Harmattan

Paru le | Broché 347 pages

Tout public

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préface Marie-Laurence Flahaux | postface Jean-Michel Chaumont


Quatrième de couverture

«Quel bonheur pour une fois d'écrire en sachant que mon lecteur dispose d'une information fiable sur la réalité de celles que les médias désignent d'un bloc comme les «filles de l'Est». Car si la personnalité de l'auteure peut être sans hésitation qualifiée d'exceptionnelle, le parcours qu'elle relate est plus proche de ce que vivent la plupart de ses collègues que des mauvais romans policiers que l'on nous donne habituellement pour la vérité de leur expérience.»

C'est en ces termes que s'exprime le postfacier de cette autobiographie d'une jeune prostituée moldave sur les trottoirs de Bruxelles. À travers son histoire, on découvre que ce qu'on appelle communément traite et esclavage ne sont autres que les moyens d'entrer dans l'espace Schengen que doivent monnayer des migrants volontaires, mais clandestins et, à ce titre, dépendants de passeurs rarement respectueux de leurs clientes ; que la «vente» des jeunes femmes au cours de leur périple n'en est pas une, même si les acteurs utilisent ce terme ; que le pire pour les prostituées de rue, ce n'est pas leur travail mais leur peur d'être expulsées.

«La vie qu'on a» est une véritable leçon de vie, faite de larmes, certes, mais aussi et surtout de courage. Elle devrait nous faire réfléchir sur le gâchis et les crimes qu'entraînent la fermeture des frontières de l'Union Européenne et le traitement comme délinquants de clandestins, soutiens économiques de leur pays d'origine - quand ce n'est pas de leur pays d'adoption.

Biographie

Âgée de vingt-huit ans, Roxana Burlacu est originaire d'un village très pauvre de Moldavie. Après deux ans d'études d'arts plastiques en Roumanie, elle est contrainte de gagner sa vie pour subvenir aux besoins de sa famille. Elle se prostituera en Europe et exerce aujourd'hui à Bruxelles.

Jean-Michel Chaumont est chercheur au Fonds National de la Recherche Scientifique belge et professeur de sociologie historique à l'Université de Louvain. Il a publié récemment Le mythe de la traite des blanches. Enquête sur la fabrication d'un fléau (La Découverte, 2009).

Marie-Laurence Flahaux se spécialise dans les migrations internationales. Diplômée en science politique et en démographie de l'Université de Louvain, elle est l'auteure de plusieurs articles sur ces questions.