La ville sans bornes, la ville et ses bornes : actes du colloque de Villetaneuse, 17 et 18 mars 2005

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 327 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 17cm X 24cm
Date de parution :
EAN : 9782910487317

La ville sans bornes, la ville et ses bornes

actes du colloque de Villetaneuse, 17 et 18 mars 2005

chez Nolin

Collection(s) : Les champs libres

Paru le | Broché 327 pages

Public motivé

23.00 Indisponible

Quatrième de couverture

Les champs libres

La ville devient une ville ouverte entre le XIXe et le XXe siècle : plus de remparts, plus d'octroi, une dilution croissante de la limite entre ville et campagne... Pour autant les bornes n'ont pas disparu, bien au contraire, elles font toujours problème. Au mouvement d'absorption des communes suburbaines des XIXe et début XXe siècles font écho aujourd'hui les débats sur l'intercommunalité en France ou sur les aires métropolitaines en Italie. Les bornes sont politiques, administratives, elles sont aussi socio-économiques et culturelles. En effet, les trajectoires dans la ville, les mobilités tissent de multiples réseaux. À travers elles, ce sont aussi des logiques d'évitement, parfois combattues, parfois orchestrées par les politiques urbaines, qui structurent la métropole. En outre, les bornes sont tout autant internes qu'externes : la question classique des rapports centre-banlieue se double aujourd'hui de processus plus globaux de fragmentations métropolitaines. La ville sans bornes, c'est enfin, dès la révolution industrielle, et davantage aujourd'hui, le constat que les dynamiques locale, régionale et mondiale s'imbriquent dans le marché du travail et du logement. Le monde a envahi la ville.

En confrontant, autour des géographes et des historiens, les regards de différentes sciences sociales, cet ouvrage, issu d'un colloque qui s'est tenu en mars 2005 à l'université Paris 13, interroge les interactions entre les moteurs de l'expansion urbaine (marché du travail, trajectoires des populations et des entreprises dans la ville) et les « bornes », qu'il s'agisse des maillages institutionnels ou des logiques sociales. En mettant en perspective la situation de l'Île-de-France avec celle d'autres régions métropolitaines, nationales ou internationales, il s'agit, au-delà des singularités inhérentes aux divers contextes nationaux, de dégager, sinon des « modèles », tout au moins des processus communs de fabrication de la ville. On ne peut que constater la difficulté, voire l'incapacité des politiques publiques à résoudre les problèmes engendrés par les transformations de l'objet urbain.

Biographie

Danièle Fraboulet, professeur d'histoire contemporaine et Dominique Rivière, professeur de géographie sont membres du Centre de recherche espace société culture (CRESC) de l'université Paris 13.