La visée hégémonique de la Chine : l'impérialisme économique

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 207 pages
Poids : 330 g
Dimensions : 16cm X 24cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-296-13916-9
EAN : 9782296139169

La visée hégémonique de la Chine

l'impérialisme économique

de ,

chez L'Harmattan

Collection(s) : Questions contemporaines

Paru le | Broché 207 pages

Public motivé

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Quatrième de couverture

La visée hégémonique de la Chine

L'impérialisme économique

Depuis 2007, les États-Unis et l'Europe sont entrés dans une crise majeure prolongée. Leurs dirigeants en reconnaissent la gravité mais en ignorent largement la nature profonde. La suppression des protections douanières, lancée avec un dogmatisme absolu et maintenue en dépit de l'énorme sous-évaluation du yuan, a produit un déséquilibre extrême des échanges internationaux. Entre 2000 et 2007, pour maintenir la croissance en dépit de déficits commerciaux devenus énormes, les États-Unis, le Royaume-Uni et l'Europe du Sud se sont vus contraints de pratiquer des politiques économiques très aventureuses dont la crise en cours est le résultat.

La Chine refusant toujours de réévaluer le yuan, les déficits commerciaux occidentaux ne se résorbent pas, la crise se prolonge. La superpuissance capitaliste et totalitaire qu'est devenue la Chine mène une stratégie conquérante pour ravir l'hégémonie mondiale aux États-Unis : cette stratégie se manifeste sur tous les fronts (économique, financier, militaire, diplomatique, culturel, etc.) ; son dispositif central étant monétaire, elle constitue un « impérialisme économique ». Face à l'agression de la Chine, les pays développés doivent se mobiliser et se tenir prêts, s'il le faut, à quitter l'OMC pour fonder une OMC bis avec les pays qui rejettent l'attitude de la Chine.

Biographie

Les auteurs sont tous deux économistes et membres du réseau « CEMAFI international ». Antoine Brunet, après avoir été désigné premier au classement Greenwich des économistes de marché parisiens (de 2003 à 2006), a quitté la banque pour fonder en 2007 « AB Marchés », une société d'analyse de la conjoncture et des marchés. Jean-Paul Guichard s'intéresse aux relations internationales, à l'histoire et à l'analyse économique ; il est professeur à l'Université de Nice Sophia-Antipolis et a une chaire Jean Monnet de l'Union européenne.