Collection(s) : Les carnets DDB
Paru le 24/06/2010 | Broché 151 pages
Tout public
présentation, traduction et note complémentaire de Jérôme Lagouanère | préface de Patrice Cambronne
En ce début de IVe siècle où règne une peur diffuse de la fin des temps, où la question du salut est d'une actualité brûlante, le thème de la vision de Dieu revêt une importance cruciale. Car prétendre que l'être humain est capable de voir Dieu dès ici-bas par ses seules capacités, n'est-ce pas nier la primauté de l'initiative divine dans la vie spirituelle et le rôle salvifique de la grâce ? Aussi Augustin, en bon conseiller spirituel, va-t-il s'appliquer à détacher son interlocutrice d'une conception de la relation à Dieu qu'il juge fausse. Comme Platon, Sénèque et Paul, Augustin considère la lettre comme une conversation amicale dont le dessein est le profit spirituel tant pour le destinataire que pour lui-même. Il se présente ici à nous comme un chercheur de Dieu qui n'hésite pas à exprimer ses doutes... À travers son interlocutrice Pauline, c'est à chacun d'entre nous que saint Augustin s'adresse.