Paru le 10/10/2008 | Broché 100 pages
Public motivé
Parmi les entrées possibles dans le questionnement sur les rapports entre langue et identité, cet ouvrage propose deux focalisations sociolinguistiques dont les terrains d'observation privilégiés n'ont rien d'exotique, l'Espagne et la France. L'une de ces focalisations concerne la production et le contrôle d'identité dans les actes de dénomination (des lieux, des langues) ; l'autre un type de positionnement nationaliste, le nationalisme linguistique.
Ces deux problématiques illustrent une donnée idéologique de base : l'identité, qu'elle soit niée, stigmatisée, ou revendiquée, célébrée, est un ingrédient majeur de la marche linguistique du monde et un besoin des communautés et des groupes qui l'habitent. Pas toujours pour le meilleur mais pas forcément pour le pire.
Henri Boyer est professeur de sciences du langage à l'Université Montpellier III, où il co-dirige le laboratoire Dipralang (EA 739).
Il est l'auteur de nombreuses études consacrées aux représentations et idéologies linguistiques, aux conflits sociolinguistiques ainsi qu'aux gestions institutionnelle et militante des langues. Il a publié : Introduction à la sociolinguistique (Dunod, 2001) et De l'autre côté du discours : Recherches sur le fonctionnement des représentations communautaires (L'Harmattan, 2003), avec Philippe Gardy : Dix siècles d'usages et d'images de l'occitan. Des troubadours à l'Internet (L'Harmattan, 2001) et avec Christian Lagarde : L'Espagne et ses langues : Un modèle écolinguistique ? (L'Harmattan, 2002).
