Le 15 mars 1928

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 121 pages
Poids : 120 g
Dimensions : 12cm X 18cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-35480-212-7
EAN : 9782354802127

Le 15 mars 1928

de

chez Amsterdam

Collection(s) : L'ordinaire du capital

Paru le | Broché 121 pages

12.00 En stock dans notre réseau
Ajouter au panier
Ce livre est également présenté dans notre sélection :

traduit du japonais par Mathieu Capel


Les libraires en parlent

Natacha de la Simone (LIBRAIRIE L'ATELIER)

Takiji Kobayashi était employé de banque et militant pour la cause ouvrière au Japon. avant de mourir sous les coups de la police, il aura écrit plusieurs romans-essais, qui rendent compte de la lutte ouvrière ou paysanne, et de la répression exercée contre eux. Découvrir le Bateau-usine fut un choc, réitéré par ce 15 mars 1928, qui reprend avec sobriété et force la narration d'une journée de rafle exemplaire dans le milieu des syndicalistes d'une petite ville. Takiji Kobayashi restitue avec précision et rigueur les affres de ces traitements violents et arbitraires, illégaux. il donne à voir les mouvements intimes qui peuvent traverser les différents protagonistes de cette lutte,leurs conditions de vie et leur courage pour changer le cours des choses. ce qui se passe dans la prison où ils sont enfermés et torturés et dont il nous retranscrit patiemment chaque moment vaut mille et mille réflexions sur la répression policière. 

Quatrième de couverture

Le 15 mars 1928 évoque une journée de répression. Ce jour-là, 1 600 militants communistes et socialistes, accusés de vouloir renverser le cabinet conservateur de Giichi Tanaka, sont arrêtés par la police japonaise et jetés en prison. La petite ville d'Otaru est le théâtre d'une des rafles les plus importantes du pays. C'est là que vit Takiji Kobayashi, employé de banque et militant ouvrier. Alors que les journalistes se taisent, il décide de raconter ce qu'il a vu et ce qu'il sait, en écrivant ce premier roman en forme d'enquête. Saisi et censuré dès sa parution, le livre documente la barbarie des violences policières et la vie ordinaire de ceux qu'elle mutile. Traduit pour la première fois en langue française, il peint un portrait collectif de la classe ouvrière, sobrement, en quelques fragments intimes, dans le huis clos d'une prison.

Cinq ans après la rédaction du 15 mars 1928, l'auteur du Bateau-usine et du Propriétaire absent, âgé de 29 ans seulement, meurt sous les coups de la police.

Du même auteur : Takiji Kobayashi