Le bagne de Toulon, 1748-1873

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 220 pages
Poids : 944 g
Dimensions : 21cm X 29cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-84521-394-4
EAN : 9782845213944

Le bagne de Toulon, 1748-1873

de

chez Autres temps

Collection(s) : Temps-Mémoire

Paru le | Broché 220 pages

Tout public

30.00 Indisponible

sous la direction de Jean-Paul Meyrueis et André Bérutti | préface Hubert Falco | avant-propos Jean-Paul Meyrueis | préface Jean-Paul Meyrueis et Gilbert Buti


Quatrième de couverture

Pendant plus d'un siècle la ville de Toulon fut souvent assimilée au plus grand bagne métropolitain. Forme de répression barbare, les bagnes ont marqué la conscience collective. Ils ont inspiré nos plus grands auteurs. Le célèbre Vidocq, forçat devenu policier, a donné naissance au Jean Valjean de Victor Hugo et au Vautrin de Balzac.

Le bagne de Toulon fut créé en 1748 par l'union du corps des galères et de la Marine dans le but d'utiliser les galériens pour la construction des vaisseaux du roi. Le travail des condamnés s'étendit progressivement à toutes les branches de l'activité du port.

Après un voyage épuisant, les bagnards de «la chaîne» arrivés à Toulon étaient marqués au fer rouge, rasés, enchaînés et accouplés. Pendant des années ils logèrent sur les galères dans des conditions d'hygiène inimaginables, responsables d'une mortalité effrayante, puis sur de vieux vaisseaux hors d'état de naviguer : les bagnes flottants. La construction, sur les quais, de bâtiments spécialement conçus pour eux, améliora un peu leurs conditions de vie.

Les trois à quatre mille forçats du bagne de Toulon appartenaient à toutes les classes de la société. Environ un quart étaient condamnés à perpétuité pour leurs crimes. Les autres étaient le plus souvent de simples voleurs.

À partir de 1820 les châtiments s'adoucirent progressivement et les forçats furent formés pour exercer de nombreux métiers. Leurs conditions de vie s'humanisèrent un peu et le bagne de Toulon devint le seul à rapporter un bénéfice à la Marine.

Il fut définitivement fermé en 1873. Il ne reste pratiquement rien de ses installations matérielles, mais il est toujours possible de s'imaginer le sort tragique de ces hommes grâce aux nombreux ouvrages publiés sur le sujet, aux dessins et aux archives.

Ce livre est la synthèse des recherches effectuées par l'Académie du Var à partir de tous ces documents.