Paru le 01/03/2008 | Broché 176 pages
Tout public
En 1873, dans un village du nord de la Gatineau, six Blancs en état d’ébriété s’en prennent à un Minji-mendam, « celui qui se souvient longtemps », et lui tranchent malencontreusement la main droite au cours d’une échauffourée. La victime se cache en forêt et fourbit les armes de sa vengeance contre les colonisateurs racistes qui ont abusé de leur pouvoir. Pour cet Algonquin humilié et mutilé, le sang appelle le sang. « Minji-mendam pouvait à peine y croire : son bras était désormais sans main. Il demeura longtemps couché à regarder cette nouvelle forme de son meilleur bras. Bien sûr, il lui restait la main du cœur, mais serait-elle aussi efficace que celle qu’il avait perdue ? » -BERNARD ASSINIWI
Né à Montréal, Bernard Assiniwi (1935-2000) appartient à la nation amérindienne des Cris. Comédien, romancier, conteur et historien, il est l'auteur d'une vingtaine d'ouvrages sur l'histoire et la vie des Amérindiens du Canada. Il a notamment publié Contes adultes des territoires algonkins (en collaboration avec Isabelle Myre), Histoire des Indiens du Haut et du Bas Canada et La saga des Béothuks, pour lequel il a reçu le prix France-Québec.