Le café au Burundi au XXe siècle : paysans, argent, pouvoir

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 512 pages
Poids : 680 g
Dimensions : 17cm X 24cm
Date de parution :
EAN : 9782845866270

Le café au Burundi au XXe siècle

paysans, argent, pouvoir

de

chez Karthala

Collection(s) : Hommes et sociétés

Paru le | Broché 512 pages

Public motivé

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préface Jean-Pierre Chrétien


Quatrième de couverture

Le café, variété arabica, est entré au Burundi au début du XXe siècle par le biais des missionnaires du Cardinal Lavigerie pour être diffusé ensuite sous la colonisation belge, plus précisément entre les années 1930 et 1950. Cette culture baptisée «révolutionnaire» devait aider le paysan à produire de l'argent nécessaire aux finances coloniales, en même temps qu'elle allait lui permettre d'acquérir des biens imposés par la modernité.

Cette étude sur la caféiculture, sous le double angle social et économique, renseigne sur la trajectoire suivie par la société rurale burundaise depuis un siècle. La «disciplinalisation» du travail paysan à travers cette activité s'est en effet accompagnée de la modification du paysage rural dans ses aspects économique, social et géographique. Ce livre permet en outre de découvrir les enjeux de l'introduction des cultures de rente dans les sociétés rurales de l'Afrique coloniale.

L'auteur va au-delà de cette période pour relever les défis majeurs de la caféiculture burundaise actuelle. La crise du marché international du café ouvre la porte à toutes les passions dans un pays économiquement pris en otage par cette monoculture d'exportation, et de surcroît déchiré par une décennie de guerre. Le café est plus que jamais au coeur des polémiques politiques.

Biographie

Alexandre Hatungimana, historien, docteur de l'Université Paris 1, Panthéon-Sorbonne, est professeur d'histoire à l'Université du Burundi où il est doyen de la Faculté des lettres et sciences humaines. Ses recherches portent sur l'histoire de l'Afrique contemporaine. Il travaille en association avec l'équipe du Laboratoire «Mutations africaines dans la longue durée (MALD)» de Paris 1-CNRS. Il est également membre de l'équipe de recherche sur l'histoire de l'environnement et des mondes ruraux, basée au Centre de recherches africaines (Paris 1).