Collection(s) : Recherches et documents
Paru le 21/09/2007 | Broché 252 pages
Public motivé
contributions de Daniel Aranjo, Jean-Louis Augé, Pedro Azara et al.
Le Caprice est une forme artistique qui, depuis son essor au cours du XVIe siècle, n'a cessé de ressurgir dans l'art de façon endémique et inopinée. Dépassant siècles et cloisonnements génériques, le Caprice, oeuvre littéraire, musicale ou picturale, ne se reconnaît d'autre spécificité que de manifester l'humeur de son auteur. Derrière ces diversités, un Caprice unique peut-il se faire corps, mettant en évidence un genre capricieux, aussi mineur soit-il ?
Par ailleurs, l'impact incontestable des Caprices de Goya dans la création ibérique place au coeur de la problématique l'existence d'un Caprice espagnol, qui affirmerait sa dette à l'égard du peintre aragonais. Mais est-il légitime d'envisager le Caprice dans sa particularité hispanique, ou doit-on le considérer en tant qu'entité supranationale ? À moins que sa capacité à renverser les codes en vigueur, à subvertir les normes génériques, ne l'autorise à se hisser au-dessus des limites des arts et, par-delà les discordances de surface, à imposer une forme de «supra-généricité», de transcendance du Caprice...