Le Champ-de-Mars 1900-1930 : Art nouveau, Art déco

Fiche technique

Format : Relié sous jaquette
Nb de pages : 306 pages
Poids : 1330 g
Dimensions : 25cm X 23cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-87143-428-3
EAN : 9782871434283

Le Champ-de-Mars 1900-1930

Art nouveau, Art déco

chez Archives d'architecture moderne

Collection(s) : Art nouveau, Art déco

Paru le | Relié sous jaquette 306 pages

Tout public

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avec la participation de Pierre Lamalattie et William Pesson | avec la collaboration des Amis du Champ de Mars | photographies contemporaines Charlotte Mus et Julien Fontaine


Quatrième de couverture

Le Champ-de-Mars

1900-1930 · Art nouveau · Art déco

Longtemps, le Champ-de-Mars a accueilli des événements marquants de l'histoire de France : premier envol d'un ballon gonflé à l'hydrogène en 1783, fête de la Fédération le 14 juillet 1790, distribution des aigles par Napoléon en 1804, expositions universelles de 1867, 1878, 1889... Au lendemain de celle de 1900, le site délimité par l'École militaire et la Tour Eiffel entame sa mue en quartier résidentiel aux architectures raffinées disposées autour d'un vaste jardin public dessiné par Jean Claude Nicolas Forestier et Jean Camille Formigé. Les maîtres de la Belle Époque rivalisent d'invention dans le travail du fer forgé, du vitrail, de la mosaïque, de la sculpture ornementale. Le style Beaux-Arts, l'éclectisme, l'historicisme, l'Art Nouveau, puis l'Art Déco livrent une symphonie étourdissante tandis que L'Avenir du Prolétariat, une mutuelle ouvrière en quête de placements sûrs, insère ses élégants immeubles de rapport au coeur même du capital.

Les abords immédiats du Champ-de-Mars se révèlent un creuset de l'Art Nouveau, accueillant notamment le temple de la Société théosophique évocateur d'un orient mythique, l'extravagant immeuble Les Arums ou encore les trois réalisations les plus fantasques de Jules Lavirotte. En 1929, des Argentins installent au septième étage d'un garage Art Déco, rue de la Cavalerie, un club de sports comprenant un authentique trinquet basque, tandis que s'élève simultanément dans la rue voisine un spectaculaire immeuble à gradins.

L'avant-garde s'impose dans les aménagements intérieurs ; la princesse Baba de Faucigny-Lucinge fait appel à l'architecte-décorateur Djo-Bourgeois et l'industriel Jules Desurmont à Pierre Barbe, un des chefs de file de l'Union des artistes modernes.

La littérature et les arts imprègnent aussi les pierres du quartier : Edmond Rostand s'y éteint en pleine gloire en 1918 et Paul Morand rédige son oeuvre d'avant-guerre chez lui, avenue Charles Floquet. Lucien puis Sacha Guitry reçoivent dans leur hôtel particulier. Bientôt, Tristan Bernard s'installe dans un chef-d'oeuvre de l'Art Déco.