Collection(s) : Les narratives
Paru le 30/09/2016 | Broché 59 pages
Un château que la rumeur met au ban mais que, aux jours des solstices, des festivités réputent, où les comtes d'Aldorfer célèbrent les arts, la littérature, la musique, l'ivresse...
Un château peut-être gothique, peut-être meaulnien, en tout cas éminemment romantique, dont la galerie de tableaux est traversée de mystères, en particulier le portrait d'une comtesse disparue...
C'est la magie des lieux, qui fascine Lucas jusqu'à le hanter, où les identités comme les époques se confondent, tandis que les souvenirs ont les contours d'apparitions... C'est un conte dans un conte, où le temps devient sacré.
Et le style sans égal de David Mata y est un envoûtement.
Né à Tarbes de parents espagnols, David Mata se passionne très tôt pour la littérature. À dix-sept ans il étudie seul le latin. Son premier livre Le Bûcher Espagnol parait chez Julliard en 1971. Suivent Un Mirador Aragonais (Le Labyrinthe), La Fugue en Gascogne (Piecolec), Le Film Perdu (E-Dite), Tarraco (E-Dite), Hermann (Alexipharmaque) Violaine en son château (Alexipharmaque), Les solistes de Dresde (Alexipharmaque). Journaliste, il a collaboré à la presse régionale, écrit dans Le Monde. Il a publié de nombreux articles dans la revue Éléments. Dans le numéro spécial que publiait El País à l'occasion du centenaire d'Ortega y Gasset, son article représentait la France. Il a signé le catalogue de l'exposition Poumeyrol an musée de Toulon, et préfacé, en 2005, l'ouvrage sur le peintre Henri Horde (Editions Cairn), les photos étant dues à Michel Dieuzaide.