Le château de Pierrefonds

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 63 pages
Poids : 402 g
Dimensions : 24cm X 26cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-7577-0042-6
EAN : 9782757700426

Le château de Pierrefonds

de

chez Editions du patrimoine

Collection(s) : Regards...

Paru le | Broché 63 pages

Tout public

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Quatrième de couverture

Rarissimes sont les châteaux réduits à néant et ressuscités d'un coup de baguette magique. C'est pourtant l'histoire de Pierrefonds (Oise) né deux fois. Doté des derniers perfectionnements militaires, le premier château, « l'authentique » (vers 1400), est aussi l'écrin d'un palais raffiné, logis du constructeur, Louis d'Orléans, duc de Valois. Édifié pendant une trêve de la guerre de Cent Ans, la forteresse redoutable, et redoutée, traverse pas trop mal la guerre civile Armagnacs-Bourguignons. Il n'en est pas de même pendant les guerres de Religion, les dévastations des ligueurs. Excédé, le cardinal de Richelieu assiège Pierrefonds, le démantèle pour éradiquer son usage guerrier. Pendant deux siècles et demi, les ruines majestueuses s'enterrent dans la solitude de l'oubli.

Romantisme et prise de conscience du patrimoine aidant, Napoléon III, l'écrivain Prosper Mérimée et Eugène Viollet-le-Duc, architecte hors du commun, sont d'accord : Pierrefonds fait partie des lieux qui ne doivent pas mourir. Les pierres esseulées reprennent vie grâce à une reconstruction proche de l'identique pour les extérieurs, mais très viollet-le-ducienne pour les intérieurs. La première existence du château est méconnue, de même que ses tribulations, sa destruction. Sa recréation aura été une aventure à peine imaginable par son ampleur, ses matériaux, ses novations, ses audaces décoratives.

Cet ouvrage retrace la double saga de ce monument historique dont le destin mérite pèlerinage. Il est aussi le fleuron des innombrables « sauvetages » et chantiers de l'incroyable M. Viollet-le-Duc.

« [Il faut] non seulement paraître sincère, mais achever son oeuvre avec la conscience de n'avoir rien abandonné au hasard et de n'avoir jamais cherché à se tromper soi-même »
(Eugène Viollet-le-Duc, Dictionnaire raisonné de l'architecture, tome II).

Du même auteur : Gérard Dalmaz