Le cheval blême : journal d'un terroriste

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 187 pages
Poids : 235 g
Dimensions : 14cm X 21cm
Date de parution :
EAN : 9782859408794

Le cheval blême

journal d'un terroriste

de

chez Phébus

Collection(s) : D'aujourd'hui

Paru le | Broché 187 pages

15.20 Indisponible

traduit du russe et présenté par Michel Niqueux


Quatrième de couverture

Savinkov - dont l'œuvre influencera Camus - aura dû longtemps sa notoriété moins à ses écrits (pourtant célébrés par les plus grands) qu'à son action au sein de divers mouvements révolutionnaires. Terroriste de haut vol, c'est lui qui organise en 1904 l'assassinat du terrible Plehve, ministre de l'Intérieur du tsar, et en 1905 celui du grand-duc Serge, gouverneur de Moscou. Dénoncé par un mouchard, condamné à mort, il s'évade et se retrouve à Paris, où il fréquente, aux alentours de 1910, la bohème de Montparnasse - Picasso, Cendrars, Apollinaire (qui l'appelle «notre ami l'assassin»)... Rentré en Russie, il poursuit à partir de 1917 une carrière mouvementée avant de finir, en 1925, «suicidé» dans une geôle du camarade Staline.

En 1908, il avait publié en russe à Paris le plus fameux de ses livres : ce Cheval blême qui se donne pour un roman, mais dont le caractère autobiographique est évident. Une traduction - censurée et très incomplète - en avait été proposée il y a près d'un siècle. Celle que signe ici Michel Niqueux, précédée d'une importante Introduction, est donc une «première». C'était le moins qu'on pouvait faire pour rendre enfin justice à ce roman que la critique avait salué, du vivant de l'auteur, comme le plus «moderne» de l'époque. Une modernité que la récente actualité se charge encore de rajeunir - tant l'histoire dite elle aussi moderne se plaît à nous rappeler qu'elle s'enracine dans la violence extrême.

Sentiment de Merejkovski, le grand romancier et critique russe des années «modernistes» :

«Si l'on me demandait quel est le livre le plus russe, et surtout celui qui permet de juger le mieux de l'avenir de la Russie, après les grandes œuvres de Tolstoï et de Dostoïevski, je n'en désignerais qu'un : Le Cheval blême.»