Paru le 16/03/2020 | Broché 407 pages
Public motivé
À la mi-2005, le Rapport Beaugendre constatait officiellement une pollution/contamination généralisée de l'environnement et des populations antillaises par le chlordécone - ce pesticide organochloré toxique, écotoxique et persistant, interdit depuis 1976 aux États-Unis mais paradoxalement autorisé aux Antilles françaises de 1972 à 1993 pour lutter contre le charançon du bananier. En Guadeloupe et en Martinique, la situation écologique et sanitaire ne cesse d'empirer. La politique mise en oeuvre par l'État français demande donc à être finement réévaluée.
Grâce à une recherche documentaire et de terrain très poussée, cet ouvrage constitue à la fois une contribution majeure au quatrième Plan Chlordécone et, plus fondamentalement, un essai sur le néo-colonialisme français contemporain.
Un ouvrage remarquablement informé qui interpelle et concerne tous ceux qui, au défi de leur résilience, tentent d'organiser un développement durable sur un territoire durablement contaminé...
Philippe Verdol, 59 ans, est maître de conférences en économie à l'Université des Antilles, Pôle Guadeloupe. Ses principaux axes de recherche concernent la problématique du chlordécone aux Antilles. Il est aussi Président-fondateur de l'association EnVie-Santé (Environnement, Vie et Santé).