Collection(s) : Historiques
Paru le 22/12/2011 | Broché 223 pages
Public motivé
préface Michel Biard
La Convention nationale, autorité suprême de la République, est connue aussi pour deux de ses comités qui incarnaient le gouvernement révolutionnaire : le Comité de salut public et le Comité de sûreté générale. Ces comités agissaient par délégation de la Convention. Mais d'autres comités existaient, comme le Comité des finances, le Comité militaire, le Comité de législation, le Comité des Inspecteurs de la salle et bien d'autres comités. Plusieurs de ces comités ont fait l'objet de récentes recherches. Or, le Comité des Inspecteurs est un des comités les moins connus, parce qu'il prenait en charge la partie la moins visible de l'iceberg, celle de l'administration générale de la Convention.
L'auteur a découvert que le rôle de ce comité était bien plus large que celui d'un comité administratif, qu'il intervenait dans le domaine politique, comme le recensement des biens précieux contenus dans les églises, la tutelle de l'Imprimerie nationale qui diffusait les textes votés, la protection militaire de la Convention nationale contre les manifestations politiques qui pouvaient menacer le Palais et le Jardin national, siège de l'Assemblée (Tuileries).
Juriste de formation (droit public et science politique), Alain Cohen a suivi depuis 2001 un cursus d'histoire, confirmé par l'obtention en 2009 d'un doctorat en histoire, sociétés et civilisations. Les recherches qu'il a effectuées ont porté sur la fin de l'Ancien Régime et les premières années de la Révolution.