Collection(s) : Théâtre à vif
Paru le 19/03/2019 | Broché 63 pages
Clarimont : Que c'est bon Ma libellule Que j'aime ce mot Libellule Je flotte à la surface d'une rivière Je glisse dans l'eau tiède sous les rayons du soleil Je me sens si bien Ma libellule
Irina : Tu sais je crois que j'en veux encore
Clarimont : Laisse-moi me reposer
Irina : Embrasse-moi par là
Clarimont : Pause Libellule
Irina : Tu n'entends pas le petit chat qui t'appelle
Clarimont : Le petit chat va s'armer de patience
Irina : Mais tu seras très gentil avec lui Tu lui serviras un gros câlin
Clarimont : Si tu savais comme tu me remplis de joie Justine Elle me chatouille Elle palpite dans mes veines
Irina : Ou'est-ce que tu dis
Clarimont : Quoi
Irina : Tu dis Justine
Clarimont : Je ne sais pas
Irina : Je ne l'invente pas
Clarimont : Excuse-moi
Irina : Tu m'appelles Justine
Clarimon : Je ne sais pas
Irina : Tu penses à elle quand tu me fais l'amour Tu penses à elle
Dans une époque incertaine, La Sentinelle, flic tourmenté, enquête sur la disparition de la femme du ponte de La Grosse Boîte ; Clarimont Laventure, comptable au service financier de ladite boîte, est hanté par un amour perdu ; et Irina Guérilla, jeune diplômée en lettres, cherche furieusement du travail.
Clarimont rencontre Irina et, chabadabada, une étincelle rallume le désir dans ses veines tandis qu'Irina est convaincue d'avoir rencontré l'homme de sa vie.
Le complexe de Robinson est une histoire d'amour contrariée par la pression extérieure, la rencontre dé l'intime et de la sphère sociale. Les trois personnages sont de l'humain bien vivant. En quête mais vivants, assoiffés d'amour et de passion pour proposer l'espoir comme alternative à la noirceur du monde.
Formé au Conservatoire de Bruxelles, Stanislas Cotton a travaillé durant une quinzaine d'années comme comédien avant de se consacrer à l'écriture (théâtre et romans). Après un long séjour à Rome, il vit maintenant à Budapest. Son deuxième roman, La moitié du jour, il fait nuit a été finaliste du Prix des Cinq Continents de l'OIF.
