Collection(s) : Petit Cerf-Histoire
Paru le 09/05/2000 | Broché 163 pages
Public motivé
Après une interruption des conciles œcuméniques, longue de trois siècles, Vatican I représentait à juste titre, suivant le mot de Louis Veuillot, «un événement».
Mais aujourd'hui, pourquoi donc s'intéresser encore à Vatican I, un concile composé essentiellement d'Européens, dominé par la nostalgie d'une «chrétienté» protectrice de la foi, par des conflits doctrinaux d'un autre âge, un concile interrompu, inachevé, et qui ne s'est guère intéressé qu'aux pouvoirs du Pontife romain ?
Pour ce dernier motif précisément ! A l'heure où Jean-Paul II propose aux Eglises chrétiennes d'engager un dialogue pour «trouver une forme d'exercice de la primauté ouverte à une situation nouvelle», il est nécessaire de discerner ce que Vatican I a exactement défini. A l'heure où une certaine confusion est entretenue à propos des déclarations romaines, il est indispensable de comprendre ce que les Pères du concile ont voté en définissant l'existence et les conditions d'exercice du magistère infaillible du Pontife romain.
Paul Christophe, professeur à la faculté de théologie de l'Université catholique de Lille, est l'auteur d'une Histoire de l'Eglise et d'une vingtaine d'autres ouvrages, soit de recherche, soit d'initiation pour de larges publics. Il poursuit en outre la publication des Carnets du cardinal Baudrillart aux Editions du Cerf. Il dirige la présente collection des Petits Cerf-Histoire.