Le congrès de Marienbad : 1936 : un rendez-vous manqué avec Lacan

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 146 pages
Poids : 255 g
Dimensions : 16cm X 24cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-343-05731-6
EAN : 9782343057316

Le congrès de Marienbad

1936
un rendez-vous manqué avec Lacan

de

chez L'Harmattan

Collection(s) : Civilisation allemande

Paru le | Broché 146 pages

Public motivé

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traduction par Marc Géraud | introduction et postface Émile Jalley


Quatrième de couverture

Le Congrès de Marienbad, tenu en 1936, a été le XIVe Congrès de l'Association Psychanalytique Internationale (API), l'avant-dernier tenu avant la Deuxième Guerre mondiale - le XVe et ultime tenu à Paris en 1938 alors que Freud s'est déjà exilé à Londres.

Le Congrès de Marienbad est connu par la circonstance que Jacques Lacan y a été empêché par le Président Ernest Jones de prononcer jusqu'au bout sa première intervention sur la scène internationale à propos du stade du miroir.

Cependant, les conférenciers et leurs interventions en étaient restés jusqu'ici inconnus du public. Celles-ci mettent en jeu les conceptions différentes, à propos des résultats thérapeutiques de la psychanalyse, de l'École viennoise représentée par les partisans d'Anna Freud et de l'École anglaise défendue par ceux de Mélanie Klein. Lacan a rejeté sans hésitation le premier modèle mais plutôt assimilé de façon originale le second.

Les réponses ultérieures de Jacques Lacan aux conférenciers de Marienbad occupent une cinquantaine de pages de textes produits sur une vingtaine d'années (1954-1972). Seulement indiquées ici, elles ouvrent une fenêtre partielle inédite et plus qu'intéressante sur son oeuvre immense, et dont une grande part reste à déchiffrer et à défricher.

Les débats de Marienbad intéressent par ailleurs l'époque actuelle par la confrontation très serrée et très argumentée qu'ils établissent entre les résultats de la psychanalyse et ceux des psychothérapies, dans une perspective de large ouverture et sans parti pris, posant l'hégémonie mais sans exclusive et dans la complémentarité de la première sur les secondes. Il en ressort que, sans négliger en rien ceux des psychothérapies, les résultats de la psychanalyse seraient plus profonds et plus durables.

C'est ce type de perspective, ouverte sur une synthèse entre contraires apparents, qui paraît manquer beaucoup dans le débat français contemporain, à cet égard et à bien d'autres, par exemple à propos encore de la théorie du genre.

Marc Géraud et Émile Jalley.