Paru le 15/02/1996 | Broché 79 pages
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Le corps donne à penser, certes, mais après coup. Le trop plein de sa nudité le condamne au silence. Et pourtant il est riche de verbe. La philosophie parle le corps mais le corps ne parle pas la philosophie.
Pourquoi cette discrimination ? Derrière l'apparaître de la forme le corps n'est-il pas transcendance infinie ?
Tel est l'objet de la recherche de Claude Bochurberg, laquelle s'inscrit dans la continuité d'une réflexion commencée avec Une approche ostéopathique de l'angoisse, poursuivie avec La relation inachevée, ou une approche phénoménologique de la relation ostéopathique et Parole au corps
Le présent essai va plus loin encore. Fort d'une authentique originalité à penser le corps, il participe d'un événement en hissant la Médecine Manuelle Ostéopathique au rang d'une catégorie philosophique. Car le corps, dans l'aventure ostéopathique, à l'instar d'un texte vivant, n'est que réserve de sens inépuisable, jamais circonscrit. Un défi à la mort.
Claude Bochurberg est diplômé de l'European School of Osteopathy (Maidstone. G.-B.), chargé de cours à la faculté de Médecine de Paris-Nord. Chevalier de l'Ordre National du Mérite et médaille vermeil de la ville de Paris. Il est l'auteur de différents essais dont certains avec Jacqueline Baldran, agrégée de l'Université, maître de conférences à la Sorbonne.