Le corps, la structure : sémiotique et mise en scène

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 221 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 15cm X 21cm
Date de parution :
EAN : 9782913406063

Le corps, la structure

sémiotique et mise en scène

chez Pleine page

Collection(s) : Arts, littérature et langage du corps

Paru le | Broché 221 pages

Professionnels

20.00 Disponible - Expédié sous 9 jours ouvrés
Ajouter au panier

Pierre Bourgeade, Jean Broustra, Maryann De Julio et al.


Quatrième de couverture

Arts, littérature et langage du corps

Depuis quelque temps, la représentation du corps dans les arts et la littérature, souvent liée d'ailleurs à celle de la sexualité, suscite de médiocres polémiques relatives à la transgression des « valeurs », à la « décadence » des moeurs et à l'exacerbation de l'individualisme et du voyeurisme. Trop souvent, les médias sont en la matière relayés par des experts et des observateurs prompts à fustiger les dérives d'une époque en proie à la « perte des repères ». L'effet de toge est garanti : par une curieuse ruse de l'Histoire, les dénonciateurs de la « marchandisation » se retrouvent à l'unisson des nostalgiques de l'ordre moral... Dans tous les cas, les uns et les autres occultent la tragique vérité d'un XXe siècle qui aura mis en scène, de manière concomitante ou presque, la négation absolue des êtres et des personnes (camps d'extermination nazis, Goulag, génocides « à la pelle et à la machette » du Cambodge et du Rwanda, etc.), et la revendication sans cesse plus affirmée, au sein de la société de consommation et du spectacle, d'« être bien dans son corps ».

Le programme de recherche et de publication « Arts, littérature et langage du corps » entend contribuer, sans a priori ni conformisme, à l'analyse des mutations en cours à partir d'une réflexion approfondie associant écrivains, artistes et universitaires.

Ce premier volume dégage les axes essentiels d'un débat qui, en vérité, concerne chacun d'entre nous en cette « saison d'anomie » où un monde vacille et un autre émerge.

Jean-Michel Devésa