Le coton en Afrique occidentale et centrale avant 1950 : un exemple de la politique coloniale de la France

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 345 pages
Poids : 650 g
Dimensions : 16cm X 22cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-296-06947-3
EAN : 9782296069473

Le coton en Afrique occidentale et centrale avant 1950

un exemple de la politique coloniale de la France

de

chez L'Harmattan

Collection(s) : Etudes africaines

Paru le | Broché 345 pages

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Quatrième de couverture

Le coton en Afrique Occidentale et Centrale avant 1950

Un exemple de la politique coloniale de la France

À partir d'un thème limité - la culture du coton -, cette étude apporte un éclairage sur l'histoire pré-coloniale de l'Afrique Occidentale et Centrale, et sur la politique coloniale de la France dans cet ensemble.

Alors que l'on a pensé pendant longtemps que le coton avait été introduit en Afrique par les Arabes, on apprend qu'il donnait lieu à un artisanat bien antérieur à l'islam, et que la plante possède un ou plusieurs berceaux sur ce continent, comme l'indique la convergence de diverses sources : archéologiques, orales, écrites, technologiques et botaniques.

Les Français ont cherché à diffuser la culture du coton en Afrique Occidentale et Centrale dès le début de la colonisation, afin de ravitailler leur industrie textile alors en pleine expansion, et de limiter sa dépendance vis-à-vis des États-Unis. Cependant, la métropole n'a pas eu de politique cotonnière suivie jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, et les principales initiatives sont venues de l'Industrie textile dans les périodes de pénurie, ainsi que des administrateurs coloniaux. Les résultats furent décevants, sauf en Oubangui et au Tchad dans les années trente, où l'Administration fit appel à des sociétés à charte établies au Congo belge.

On constate un certain décalage entre les points de vue des pouvoirs publics métropolitains, qui ne s'intéressèrent guère aux territoires d'Afrique tropicale jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, et dont les interventions dépendaient des intérêts de l'Industrie textile, et celui des administrateurs en place, plus soucieux d'apporter un revenu aux Colonies et plus proches des producteurs.

La dramatique pénurie de fibre durant la Seconde Guerre mondiale amena un revirement de la politique française, et la création, grâce à l'expérience acquise, de deux organismes publics chargés l'un de la recherche, et l'autre de l'organisation de la culture du coton, qui assureront son succès ultérieurement.

Biographie

Régine Levrat, agrégée d'histoire-géographie, est maintenant à la retraite. Elle a enseigné la géographie à l'Université de Yaoundé (Cameroun) de 1968 à 1978, puis à Lyon II, où elle assurait les cours sur l'Afrique tropicale. Elle est auteur d'une thèse de géographie historique sur « La culture cotonnière en Afrique soudanienne de la zone franc depuis les débuts de la colonisation : l'exemple du Cameroun », dont cet ouvrage présente la première partie.