Le dernier pénalty : histoire de football et de guerre

Fiche technique

Format : Broché sous jaquette
Nb de pages : 184 pages
Poids : 232 g
Dimensions : 14cm X 21cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-02-124012-2
EAN : 9782021240122

Le dernier pénalty

histoire de football et de guerre

de

chez Seuil

Collection(s) : Fiction & Cie

Paru le | Broché sous jaquette 184 pages

Tout public

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traduit de l'italien par Martine Bauer


Les libraires en parlent

Xavier Capodano (Le Genre urbain)

Voici un beau livre. Le point de départ est un événement dérisoire pour les uns, une petite tragédie pour les autres (je parle de ceux qui détestent ou adorent le football). 1990, Florence, quart de finale de la coupe du monde, la Yougoslavie affronte l'Argentine de la légende vivante, Maradona. Le score final est nul, c'est la séance de pénalty. Faruk Hadzibegic, le bosniaque, joueur emblématique et dernier tireur échoue, la Yougoslavie est éliminée. Nous ne la reverrons plus sur les terrains de foot. Un an plus tard arrive la dislocation de la "Fédération socialiste" et commence une guerre qui sera l'une des plus grandes catastrophes qu'a connu l'Europe au XXe siècle. Partant de ce fait de jeu comme une hypothèse (il nous en proposera beaucoup d'autres) : "Et si il avait marqué ce pénalty", Gigi Riva retrace de manière sensible, intelligente, voire avec un certain humour, cette désintégration meurtrière. On y retrouve Faruk, notre héros malheureux, ainsi que d'autres magnifiques footballeurs comme Safet Susic, Dejan Savicevic ou encore Dragan Stojkovic, mais sans oublier aussi tous ces personnages terribles comme Radovan Karadzic, Franjo Tudjman, ou le monstre mafieux Arkan. Malgré ce petit fil rouge qu'est le football, Gigi Riva, à travers son écriture, garde une grande humilité face à l'Histoire et sait très bien qu'il y a une hiérarchie entre cette immense tragédie et un simple match, si important soit-il. J'ignore, pour ma part, si notre auteur voit le football comme une manière de panser certaines plaies, ou si celui-ci est pris d'une sorte de nostalgie, bien compréhensible au regard de la qualité de cette équipe. Mais lorsque vous arriverez à la dernière page, Gigi Riva aura réussi à remettre de l’humanité face à la haine et ce n’est pas rien ! Je vous l'avais dit, c'est un beau livre.

Quatrième de couverture

Que se serait-il passé si Faruk Hadzibegic, Bosniaque de Sarajevo, n'avait pas raté son pénalty, le cinquième et fatidique tir au but, en quart de finale de la Coupe du monde de football, le 30 juin 1990, à Florence ? Le destin de l'équipe nationale de Yougoslavie en aurait-il été durablement changé ? Rien n'est moins sûr. Car les lézardes étaient déjà nombreuses et profondes dans la façade de l'unité longtemps préservée par Tito, mort dix ans auparavant. Les gradins des stades étaient, depuis plusieurs mois, chauffés à blanc par les meneurs des extrémismes identitaires, serbes, croates et bosniaques. Et bientôt, les supporters des virages allaient devenir les miliciens d'une guerre fratricide où l'Europe, impuissante et figée, aura perdu une partie de son âme.

Par son enquête et son rapport détaillé des faits et des circonstances, Gigi Riva permet de réveiller une page cruciale de l'Histoire récente, où le ballon rond agit comme un révélateur des forces obscures en jeu.

Biographie

Gigi Riva, homonyme d'un des plus grands goleadors italiens, est rédacteur en chef de l'hebdomadaire L'Espresso en Italie et passionné de football. Grand reporter depuis vingt-cinq ans, il a couvert la guerre des Balkans dans les années 1990.