Le devoir de fidélité à l'Etat entre servitude, liberté, (in)égalité : regards croisés

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 450 pages
Poids : 630 g
Dimensions : 16cm X 24cm
Date de parution :
EAN : 9782747571210

Le devoir de fidélité à l'Etat entre servitude, liberté, (in)égalité

regards croisés

chez L'Harmattan

Paru le | Broché 450 pages

Public motivé

41.00 Indisponible

avec la collaboration de Bernard Voutat, François Rigaux, Etienne Balibar et al.


Quatrième de couverture

Dans ce troisième volume d'une recherche de l'Université de Genève, Marie-Claire Caloz-Tschopp, Bernard Voutat, François Rigaux, Etienne Balibar, Christophe Tafelmacher, Bertrand Ogilvie, Pierre Fiala, Juliette Rennes, Hugues Poltier, Maren Ulriksen-Vignar, Abdelmalek Sayad, Silvia Amati Sas, Laurent Monnier, Nicolas Busch, Colette Guillaumin, Cornelius Castoriadis, Michelle Fleury, Bernard Hours, Lode Van Outrive, Jean-Pierre Tabin apportent des analyses, des réflexions, des concepts-clés pour élucider les enjeux du devoir de fidélité à l'Etat de travailleurs du service public pris entre servitude, liberté, (in)égalité.

Les regards de divers domaines du savoir (philosophie, sociologie politique, droit, sémiologie, éthique, psychanalyse, théorie politique, sociologie, histoire, anthropologie, sociologie de la police) se croisent dans un dialogue mené depuis de longues années.

Les divers points de vue, expériences de recherches amènent, dans le croisement d'objets, de démarches, de concepts, de pays, de continents, des éléments-clés pour mieux comprendre à la fois le contexte de mondialisation, les transformations de l'Etat et du service public, l'apartheid de nos sociétés, le racisme, la haine, l'utilitarisme des politiques d'immigration et du droit d'asile, l'ambiguïté, les transformations de la subjectivation à l'oeuvre dans le travail.

Ils permettent de déplacer les questionnements sur l'Etat, le service public, l'individu et le collectif, en redécouvrant la puissance d'agir, de résistance à l'oeuvre dans l'activité de penser, de parole qui fait partie du travail humain et de (re)construction politique.

La lecture de ces contributions inscrites dans une démarche critique et alternative apporte des éléments originaux d'un nouveau savoir qui se construit au fil des années et aussi dans l'urgence pour interpréter aujourd'hui la complexité de la tension entre servitude et liberté, quand est (re)posée encore et toujours la question incontournable de l'(in)égalité.

Face à l'émergence d'une démocratie sécuritaire et les menaces du total-libéralisme au coeur de l'Europe, la résistance et l'autonomie individuelle et collective ont besoin d'outils pour repenser les droits, l'Etat, le service public, le sens du travail (y compris le travail de recherche) et l'espace public.