Le fondateur de la psychiatrie militaire : le médecin général André Fribourg-Blanc (1888-1963)

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 353 pages
Poids : 500 g
Dimensions : 16cm X 24cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-86496-175-8
EAN : 9782864961758

Le fondateur de la psychiatrie militaire

le médecin général André Fribourg-Blanc (1888-1963)

de

chez Christian

Paru le | Broché 353 pages

Public motivé

30.00 Disponible - Expédié sous 19 jours ouvrés
Ajouter au panier

Quatrième de couverture

Le fondateur de la psychiatrie militaire

Le médecin général André Fribourg-Blanc

« Rien ne me destinait à écrire cet ouvrage, sinon mon lien généalogique.

Au cours de la dernière période d'une carrière professionnelle passée dans l'industrie mécanique puis dans l'enseignement technique, entreprendre l'étude de la vie d'un médecin, militaire, psychiatre, tenait d'une gageure. Je me suis pourtant attelé à ce labeur, à la fois par intérêt pour l'histoire et par attachement familial. J'ai voulu comprendre comment mon grand-père avait vécu ce XXe siècle si mouvementé et sauvegarder la mémoire de son oeuvre.

Ce travail m'a beaucoup apporté sur le plan humain car pénétrer la vie d'un homme exceptionnel est une véritable source de satisfactions intellectuelles et émotionnelles. »

Biographie

A sa sortie de l'Ecole du service de santé militaire, André Fribourg-Blanc se met au service de son pays. Autant au Maroc qu'en France pendant la Grande Guerre, il se comporte en héros en secourant les blessés. Lui-même atteint, il travaille à Paris à l'organisation des évacuations jusqu'à la fin de la guerre. Par la suite, il participe à une mission militaire en Pologne.
Il se spécialise alors en psychiatrie ce qui lui permet d'entrer au Val de Grâce comme médecin traitant et professeur. Il prend la direction du service de neuropsychiatrie. Grâce à ses qualités d'observateur basées sur son expérience passée, son étude sur les psychonévroses de guerre lui permet de poser les fondements de la psychiatrie militaire. Avec le constant souci d'être utile, il développe l'enseignement dans cette spécialité.
Directeur du service de santé d'un corps d'armée, il est fait prisonnier pendant les combats de 1940 et libéré à la fin de l'année. Il est désigné coordonnateur sanitaire pour toute la France occupée et défend les prisonniers de guerre en s'opposant à l'occupant, avec une énergie de tous les instants. Mais à la Libération, il est écarté des responsabilités dans lesquelles il avait excellé.
Il renoue enfin avec ses origines et poursuit son oeuvre de bienfaisance en faveur de la jeunesse en difficulté, avec une discrétion absolue. Tous ceux qui l'ont approché, gardent de lui le souvenir d'une force morale et d'une droiture exemplaires. Il a marqué chacun d'eux, de ses exceptionnelles qualités humaines et de son rayonnement.