Le fourgon de queue

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 258 pages
Poids : 300 g
Dimensions : 13cm X 20cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-915681-93-2
EAN : 9782915681932

Le fourgon de queue

de

chez Ed. des Traboules

Collection(s) : Romans

Paru le | Broché 258 pages

18.50 Indisponible

Quatrième de couverture

Cinq ans passés en prison... Désir rêvé de vengeance... Un homme prend le chemin de sa contrée natale à la recherche de sa jeunesse.

Durant ce voyage, dans un train improbable, alors qu'il mûrit son dessein, l'homme revoit et revit un passé douloureux, fait de rêves et de désillusions, nous offrant ainsi le contenu d'une introspection nourrie de constats lucides, amers et désabusés. Plus le train progresse, plus les autres s'éloignent.

De ces réflexions sur son histoire, sur les hommes, sur la vie et, bien évidemment, sur la mort surgira une philosophie aux contours parfois cyniques, mais d'une acuité pénétrante et d'une clairvoyance douloureuse qui désille les yeux du lecteur.

Et c'est du dialogue ininterrompu de cet étranger avec lui-même, dans l'enfermement symbolique d'un «fourgon de queue», que Pierre Molaine a fait le prétexte d'un roman-confession incisif et donné au récit la valeur et la fonction d'un itinéraire sanctifiant sur le chemin d'une liberté définitivement retrouvée.

Biographie

Né en 1906, Pierre Molaine, après des études de Lettres et de Droit, embrassa la carrière des armes.

Officier supérieur de régiments blindés, Pierre Molaine (pseudonyme de Léopold Faure) cultiva, dès 1938, en contrepoint d'activités militaires le plaçant, pour le temps d'une guerre, sous les ordres directs du colonel de Gaulle, le goût et la veine des arts littéraires.

Peintre des sentiments violents et de héros hors du commun, il obtint le Prix Renaudot en 1950 pour Les Orgues de l'enfer et poursuivit une production romanesque régulière et discrète, alors qu'il avait quitté l'armée pour intégrer l'Education nationale comme professeur de Lettres.

Romancier, essayiste, salué comme un styliste soucieux d'une très grande exigence formelle, il s'est toujours tenu volontairement à l'écart de la vie littéraire parisienne.

Il s'est éteint en l'an 2000.