Collection(s) : Musées secrets
Paru le 01/11/1998 | Relié 96 pages
Tout public
Arrabal, passionné du Greco au point de le considérer comme le meilleur peintre «de tous ceux qui ont vu le jour» a écrit ce livre inspiré par une confidence de A. Warhol : «Il a réussi il y a des siècles ce que je tente de faire aujourd'hui inverser les rapports de l'homme avec l'art.» Le Greco, l'exilé des exilés qui a traversé le monde sur la barque de l'ambiguïté, ne pouvait que séduire Arrabal. Ce peintre maudit pendant des siècles, interdit de musée et de panégyrique, condamné au mépris ou au silence et qui, pendant sa vie, sentit tout vaciller sous ses pieds, même son identité, ne pouvait qu'enthousiasmer le poète. Son œuvre qui «paraît si pleine de génie qu'elle apparaît pleine de grâce» se devait de captiver l'homme de théâtre.
Arrabal vit à Paris. Il est dramaturge (Le Cimetière des voitures), réalisateur de cinéma (J'irai comme un cheval fou), romancier (La Eille de King Kong), essayiste (Echecs et Mythe), peintre (Amours impossibles) et poète (La Pierre de la folie). «Son œuvre joyeusement ludique, révoltée et bohème est le syndrome de notre siècle de barbelés... : une façon de se maintenir en sursis» (Dictionnaire des littératures de langue française).