Le grand essor de l'hydraviation : 1913-1934

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 430 pages
Poids : 1500 g
Dimensions : 16cm X 24cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-35551-117-2
EAN : 9782355511172

Le grand essor de l'hydraviation

1913-1934

de

chez Les éditions de l'Officine

Paru le | Broché 430 pages

Tout public

20.30 Indisponible

Quatrième de couverture

Au cours de la première guerre mondiale, une entreprise, la Franco-British Aviation, créée par Louis Schreck, développa la technologie du « petit hydravion à coque et fond plat » qui se révéla être une machine de guerre maniable et rapide.

Sur un total de 2 800 hydravions fabriqués en France pendant le conflit, la F.B.A. en produisit 1 325. Déployés pour assurer la défense des navires, des installations portuaires et la lutte anti sous-marine, les Alliés, grâce à cette armada, s'assurèrent la supériorité sur mer qui fut déterminante dans l'issue de la guerre.

Outre la France, la F.B.A. fut le fournisseur de la Grande-Bretagne, la Belgique, l'Italie, le Danemark, les Etats-Unis... et même l'Autriche !

Après la guerre, auréolés du prestige de la Victoire, ces appareils performants furent exportés en Estonie, Finlande, Serbie, Espagne, Suisse, Suède, Pologne, Pérou, Brésil, Canada, Chine...

Ces machines « géniales » accumulèrent records de vitesse et d'altitude et entamèrent une reconversion à usage civil... Mais l'aviation d'affaires n'avait pas encore déployé ses ailes, l'aviation sportive et de loisirs ne connut le succès que dans les années cinquante et en 1929/1931 la crise mondiale amena les compagnies de transport civil à se détourner des machines légères rapides « sans capacité utile » pour s'équiper d'hydravions lourds (même lents) capables de transporter simultanément du fret postal et des passagers.

Les grands hydravions multi-moteurs révélèrent leur aptitude à tenir sur mer houleuse, aussi dans les années trente « les coléoptères de métal triomphèrent des libellules de toile et bois ».

Ce fut ainsi que la F.B.A. replia définitivement ses ailes.