Le grand livre des icônes : des origines à la chute de Byzance

Fiche technique

Format : Relié
Nb de pages : 238 pages
Poids : 1816 g
Dimensions : 24cm X 30cm
Date de parution :
EAN : 9782850258411

Le grand livre des icônes

des origines à la chute de Byzance

chez Hazan

Paru le | Relié 238 pages

Tout public

60.25 Indisponible

texte Elka Bakalova, Gaetano Passarelli, Sreten Petkovic et al.


Quatrième de couverture

Véritable somme sur le sujet, Le Grand Livre des Icônes propose une découverte complète de l'icône en Europe centrale et en Méditerranée orientale. Contrairement à une opinion répandue, l'icône ne se réduit pas à l'art russe mais, expression autrement plus vaste, elle est culturellement synonyme d'espace byzantin.

Pour la première fois, un ouvrage traite de l'ensemble du phénomène de l'icône : dans le temps (de la fin de l'Antiquité et à la chute de l'Empire romain au Ve siècle, à la disparition de la culture byzantine au XVe siècle) ; dans l'espace culturel car il couvre non seulement les icônes grecques et slaves, mais aussi les deux périphéries du monde byzantin : l'orientale (de la Géorgie à l'Ethiopie) et l'occidentale (jusqu'à la côte adriatique serbe et italienne).

Cet éclairage est d'une importance capitale pour la connaissance de notre Moyen Age, largement pénétré par l'esthétique de l'icône et baigné en permanence par l'influence de Byzance.

Cette enquête internationale, entreprise par les meilleurs spécialistes du sujet, a été l'occasion de redéfinir la nature artistique et religieuse de l'icône sur tout son territoire. Du point de vue religieux d'abord, l'icône y est étudiée comme objet de piété publique et privé, réceptacle de prière, complément des évangiles (fenêtre sur le ciel, le monde divin), véhicule indispensable à la célébration de l'office (iconostase).

Elle est considérée, par ailleurs, comme offrant des portraits de personnages divins et comme tels sanctifiés et dotés d'«énergie» par certains, en Russie en particulier, provenant du représenté. C'est le cas des célèbres icônes thaumaturges ou bien non faites de mains humaines, donc inaltérables par leur propriété de refléter la réalité historique en fixant les traits des personnages sacrés concernés.

Du point de vue formel, enfin, cette enquête s'attache à décrire, sur tout son territoire et dans toutes ses variantes, ce premier grand phénomène stylistique qui se soit affirmé en Occident après les temps hellénistiques.

Biographie

Tania Velmans est spécialiste de l'art byzantin et directeur de recherche au CNRS.

Gaetano Passarelli enseigne l'histoire de l'art byzantin à l'université de Rome et au Pontificio Ateneo Antonianum.

Panayotis L. Vocotopoulos est professeur émérite d'art byzantin à l'université d'Athènes.

Anca Vasiliu est chercheur au CNRS et enseigne à l'université de Nanterre (département de Philosophie).

Sreten Petkovic enseigne les Beaux-Arts à l'université de Belgrade.

Elka Bakalova est membre de l'Académie bulgare des Sciences et enseigne à l'Institut d'Etudes sur l'Art à Sophia.