Le joueur. L'éternel mari

Fiche technique

Format : Relié sous jaquette
Nb de pages : 375 pages
Poids : 220 g
Dimensions : 10cm X 16cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-35287-941-1
EAN : 9782352879411

Le joueur

de

chez Archipoche

Collection(s) : La bibliothèque des classiques

Paru le | Relié sous jaquette 375 pages

Poche
14.00 Indisponible

traduit du russe par Ely et Nina Halpérine-Kaminsky


Quatrième de couverture

Alexis Ivanovitch, précepteur d'enfants dans une famille russe, accompagne celle-ci en villégiature à Roulettenbourg, ville d'eau allemande. Autour de lui, le général, Mlle Blanche, le marquis de Grieux, tous attendent la mort de la baboulinka, vieille tante du général, pour échapper à la ruine. Poussé à jouer au casino, Alexis se découvre une passion funeste pour le tapis vert, qui le dispute à l'amour qu'il éprouve pour Paulina, la belle-fille du général...

Dicté en moins d'un mois, entre deux chapitres de Crime et Châtiment, Le Joueur parut en 1866. Il présente une satire acide des Français et des Allemands, présentés comme cupides et hypocrites, mais aussi de l'addiction au jeu dont souffrait Dostoïevski lui-même.

On retrouve Alexis Ivanovitch, alias Veltchaninov, dans L'Éternel Mari, écrit lors du séjour de l'auteur à Dresde et publié en 1870. Vaudeville lugubre que cette histoire de revenant : celle d'un veuf jalousement attiré par l'ex-amant de sa femme, Natalia...

Biographie

Fédor Mikhaïlovitch Dostoïevski, fils de médecin, naît à Moscou en 1821. C'est un adolescent abreuvé de littérature qui entre en 1838 à l'École militaire de Saint-Pétersbourg. Son premier roman, Les Pauvres Gens (1844), son aspect bohème, son caractère taciturne lui taillent la renommée d'un nouveau Gogol. Lié aux milieux progressistes, il est déporté en Sibérie en 1849, séjour relaté dans Souvenirs de la maison des morts (1860). Retiré de l'armée, il se consacre alors à son oeuvre. Couvert de dettes, il mène d'abord une vie d'errance en Europe (Le Joueur), où s'affermissent ses convictions nationalistes. Crime et Châtiment (1866) lui apporte la célébrité. Suivront L'Idiot (1868), Les Démons (1871) et Les Frères Karamazov (1879), dont le retentissement est immense. Torturés par leurs passions et leurs aspirations, écrasés par le matérialisme et l'égoïsme, ses héros posent crument la question de Dieu et du libre-arbitre. Ses obsèques, en 1881, seront suivies par trente mille personnes.

Du même auteur : Fedor Mikhaïlovitch Dostoïevski