Collection(s) : Coup de coeur
Paru le 10/10/2011 | Broché 270 pages
Tout public
préface Didier Daeninckx | postface Bruno Kleiner
Dans l'extrait du journal Le Parisien, daté du 28 janvier 2008, on pouvait lire à la rubrique des faits divers, ces mots : "Une jeune policière âgée de 23 ans s'est donné la mort, en sautant du dixième étage de son appartement à Aubervilliers. Elle tenait dans ses bras son enfant de deux ans. Les conditions de travail de la jeune femme l'ont peut-être menée à ce geste fatal."
La mère de la jeune victime, auteure de cet ouvrage, a éprouvé le besoin de retranscrire ce drame par écrit dans Le jour où mon coeur s'est brisé, afin de témoigner de ce qu'elle et ses proches ont vécu. La mort de sa fille a en effet bouleversé sa vie à tout jamais, et dans ce récit poignant et libératoire, elle nous raconte avec une grande sincérité comment elle a réussi tant bien que mal à survivre à la mort de son enfant et de son petit-fils, auxquels elle vouait un amour sans limite. Elle espère également, par le biais de son ouvrage, aider ceux qui sont victimes de la dépression ou d'une maladie bipolaire, en les sommant d'être prudents face à la prise médicamenteuse abusive et destructrice.
Cette mère aimerait enfin avec Le jour où mon coeur s'est brisé, pouvoir apaiser un peu le désespoir de ceux qui ont perdu un être cher.
Son frère qui est naturopathe nous offre le fruit de son analyse très pertinente face aux maladies psychiques très fréquentes dans notre société.
Les bénéfices de la vente de ce livre seront intégralement reversés à une association dont le but est d'aider les enfants souffrant de malnutrition dans les pays du Sud.
Patricia Kleiner est née en région parisienne en 1956, Après avoir passé sa jeunesse à Champigny, elle fait des études d'infirmière et part deux ans en tant que volontaire en Afrique dans un dispensaire. De retour en France, elle met au monde deux enfants et mène une vie tranquille, lorsque subitement en janvier 2008, sa fille met fin à ses jours et à ceux de son fils.
Ecrire dans Le jour où mon coeur s'est brisé, ce qui s'est passé, a été pour elle un devoir de mémoire, un acte libératoire, tout autant qu'une action en faveur des personnes dépressives et de leurs proches.
