Le laisser-aller des éliminés : lettres à l'Abbé Coutant. Comment j'ai connu Gaston Chaissac

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 171 pages
Poids : 234 g
Dimensions : 14cm X 19cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-86853-629-7
EAN : 9782868536297

Comment j'ai connu Gaston Chaissac

lettres à l'Abbé Coutant

de

chez Le Temps qu'il fait

Paru le | Broché 171 pages

Tout public

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Quatrième de couverture

Gaston Chaissac, peintre d'une rare originalité, faisait oeuvre d'art de toutes choses : pierres, souches d'arbres, outils hors d'usage et autres débris inutiles qu'il transfigurait à sa fantaisie. Avec le temps, il est devenu une sorte de notable de l'art brut, pour les critiques et les amateurs.

Découvert par Jean Paulhan et Raymond Queneau, il fut aussi un écrivain remarquable. Son oeuvre littéraire, innombrable et facétieuse, est principalement constituée de sa correspondance : des milliers de lettres envoyées chaque jour depuis son village vendéen à toutes sortes de correspondants, notoires ou inconnus, auxquels il relatait les « nouvelles locales choisies parmi les moins sensationnelles », ne leur épargnant pas les « idées contradictoires ».

Ce volume groupe une quarantaine de ces lettres, adressées de 1948 à 1950 à l'abbé Coûtant qui envisageait de devenir lui aussi artiste-peintre. Outre la savoureuse chronique villageoise, on y trouvera les surprenants avis du « marmiton de l'art brut » (comme il se nomme lui-même) sur la peinture et sur la religion.

Biographie

Gaston Chaissac (1910-1964) ne connaîtra que très peu son père cordonnier, quittera l'école à treize ans, vivra à 21 ans la perte de sa mère comme un traumatisme et, après une installation manquée à Paris, contractera la tuberculose en 1937. À partir de 1942, il rencontre Albert Geizes et André Lhote, Raymond Queneau et Jean Paulhan qui lui fera connaître Dubuffet. Il s'installe en 1948 avec sa femme institutrice en Vendée - où il est bien souvent pris pour un idiot. Les années de solitude qui suivent seront allégées par des rencontres et des publications (dans la NRF notamment). Son oeuvre plastique commencera à susciter de l'intérêt à partir de 1962 et connaîtra une destinée posthume extraordinaire, jusqu'à aujourd'hui.