Le Limousin, pays et identités : enquêtes d'histoire (de l'Antiquité au XXIe siècle)

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 577 pages
Poids : 920 g
Dimensions : 16cm X 24cm
Date de parution :
EAN : 9782842874100

Le Limousin, pays et identités

enquêtes d'histoire (de l'Antiquité au XXIe siècle)

de

chez PULIM

Paru le | Broché 577 pages

Public motivé

35.00 Indisponible

sous la direction de Jean Tricard, Philippe Grandcoing, Robert Chanaud


Quatrième de couverture

Comment peut-on se sentir Limousin ? Quelque trente historiens mais aussi des spécialistes d'histoire de l'art, du droit, de la géographie historique, de la langue, de la politique, du folklore et du tourisme se sont associés pour apporter leur réponse. Ils ont étudié comment on est passé, à travers les vicissitudes de l'histoire et de la géographie politique, du pays des Lémovices à la région Limousin aujourd'hui - la préface est de Robert Savy qui en fut, pendant dix-huit ans, le premier président élu. Avec leurs sources, leur culture et leur réflexion personnelles, les auteurs montrent comment ces deux anciennes notions de pays et d'identité ont été revisitées et sont plus que jamais d'actualité, comment elles se sont enrichies au fil du temps de nouveaux marqueurs. Depuis saint Martial cher aux troubadours et aux chroniqueurs, jusqu'au développement original d'une tradition de gauche, d'un communisme rural ou la création d'une race bovine limousine. Une histoire des mentalités dans laquelle les drames contemporains donnent une nouvelle actualité aux drames anciens et en ravivent le souvenir dans la mémoire collective, le massacre d'Oradour renvoyant au sac de la Cité de Limoges en 1370. Autant d'épisodes qui fortifient un amour du pays contrepoids de sa mauvaise image. Car l'opposition entre deux Limousins, «pauvre pays... bon et fertil» - la formule est du XVe siècle, déjà - est une constante à la fois dans l'esprit des Limousins comme sous la plume et dans les jugements des gens d'ailleurs. C'est sur ce «Limousin noir, Limousin rose» que conclut Alain Corbin.