Paru le 12/01/2024 | Cartonné 157 pages
Tout public
illustrations de Byambaa Byambanorov, Togoo et Orchibat Mendsaihan
Son nom n'était pas Gengis Khan. Il s'appelait Temudjin.
Il a fondé le plus vaste empire de toute l'histoire de l'humanité : à son apogée, l'empire mongol s'étendait de l'extrémité de l'Orient, en Corée ou au Vietnam, jusqu'aux marches de l'Europe occidentale, en Pologne ou en Hongrie. Il englobait la Chine, l'Afghanistan ou l'Iran. Toute une année était nécessaire pour le parcourir d'une frontière à l'autre.
Cet incroyable bâtisseur d'empire reste évocateur de temps sauvages, de barbarie et de massacres. Pourtant, ce conquérant dont on ne connaît ni le visage, ni la sépulture, était bien davantage qu'un cruel Moloch assoiffé de sang humain. Il n'a jamais su lire ni écrire. Mais le premier, il a organisé le commerce international et créé une monnaie universelle. Le premier, il a défendu les droits des femmes. Le premier, il a proclamé le respect de toutes les religions.
L'héritage de Temudjin, alias Gengis Khan, est bien plus complexe qu'on ne le croit...
Jean-François Bouchard est l'auteur de nombreux livres historiques dont « Le banquier du diable », biographie de Hjalmar Schacht, l'incroyable financier qui installa Hitler au pouvoir, « L'espion qui enterra Kennedy », alias Allen Dulles, grand bâtisseur de la CIA, ou « Il faut tuer Che Guevara », sur la traque du révolutionnaire argentin.
Byambaa Byambanorov, Togoo et Orchibat Mendsaihan sont des peintres de l'art populaire mongol. Si vous allez à Oulan-Bator, vous les rencontrerez peut-être un soir d'hiver sur la place Sükhbaatar, par moins trente degrés, en contrebas de la gigantesque statue de Gengis Khan. L'auteur fit leur connaissance dans ces circonstances glaciales tandis qu'ils essayaient de vendre leurs peintures sur cuir aux rares passants. Alors germa l'idée de ce livre que la photographe Maureen Bouchard, dans son studio de Provence surchauffé de soleil, a mis en image.
