Le livre du royaume de Sicile : intrigues et complots à la cour normande de Palerme (1154-1169)

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 391 pages
Poids : 536 g
Dimensions : 14cm X 21cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-503-53256-1
EAN : 9782503532561

Le livre du royaume de Sicile

intrigues et complots à la cour normande de Palerme (1154-1169)

de

chez Brepols

Collection(s) : Témoins de notre histoire

Paru le | Broché 391 pages

Public motivé

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texte présenté et traduit par Egbert Türk


Quatrième de couverture

Témoins de notre histoire

Si l'on ne sait toujours pas qui se cache sous le nom de l'auteur du Livre du royaume de Sicile, son texte nous trace un tableau saisissant des soubresauts qu'a connus le royaume après la mort de Roger II (1154).

La personnalité éminente du premier roi de Sicile disparue, on voit les forces centrifuges affronter les forces centripètes dans une lutte acharnée, entre rébellions, complots, assassinats et répression. Représentées d'abord par l'aristocratie des différentes provinces, les forces centrifuges subissent finalement un cuisant échec dans leur combat contre Guillaume Ier (1154-1166), ce qui consolide le pouvoir central et permet au roi d'exclure de la gestion des affaires les membres de la noblesse.

Par des décisions malhabiles, la régente, Marguerite de Navarre, ranime cependant l'opposition et les rancoeurs des grands écartés par le roi défunt et se tourne alors vers les Transalpins, Français ou Normands, membres de sa famille. C'est l'expulsion systématique de ces étrangers, au moyen d'intrigues, de complots et de révoltes, que l'auteur, souvent témoin oculaire, nous fait vivre dans la deuxième partie de son ouvrage, avec la victoire finale des forces centripètes : le règne de Guillaume II (1166-1189) pourra se dérouler sous le signe de la stabilité politique dans un royaume dirigé, à partir de Palerme, par un cercle étroit de natifs du royaume fidèles au monarque. Quinze années de troubles politiques ont favorisé l'émergence d'une prise de conscience identitaire susceptible de transformer les régions hétéroclites de l'Italie du sud, conquises ou héritées par Roger II, en un tout au destin commun.