Le malade et la médecine sous l'Ancien Régime : soins et préoccupations de santé en Aquitaine (XVIe-XVIIIe siècles)

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 422 pages
Poids : 790 g
Dimensions : 16cm X 24cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-85408-078-0
EAN : 9782854080780

Le malade et la médecine sous l'Ancien Régime

soins et préoccupations de santé en Aquitaine (XVIe-XVIIIe siècles)

de

chez Fédération historique du Sud-Ouest

Collection(s) : Recherches et travaux d'histoire sur le Sud-Ouest de la France

Paru le | Broché 422 pages

Public motivé

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Quatrième de couverture

La médecine ancienne (celle d'avant les découvertes scientifiques du XIXe siècle) reste marquée par les moqueries de Molière et d'autres satiriques. À l'exception de quelques ignorants, benêts et crédules, qui aurait pu croire à son efficacité ? Qui pouvait consentir à des traitements plus dangereux qu'utiles, en particulier ces saignées d'autant plus aveuglément pratiquées qu'elles paraissent avoir été le seul recours ? Or ces représentations sont fausses. En effet, la médecine de l'époque n'est pas une science hermétique ; elle est, au contraire, largement partagée. Les ouvrages de médecine à destination populaire, au succès incontestable, les discussions avec le personnel soignant et avec l'entourage proche, les offres thérapeutiques, diffusées dans la presse et par diverses publicités, sont des moyens d'information dont disposent les populations. Il est possible d'acquérir un savoir, souvent succinct, mais utile en cas de maladie.

Cet ouvrage s'intéresse donc d'abord au malade ou au consommateur de soins, estimant ses connaissances médicales et appréciant ses pratiques thérapeutiques dans tout leur éclectisme. Ces éléments, qui n'apparaissent pas dans les sources médicales, on les trouve dans les livres de raison et dans les écrits du for privé. Ce sont de tels documents, exploités essentiellement dans le territoire aquitain, qui constituent l'apport original de l'ouvrage. L'auteur y montre que le malade, ou simplement celui qui désire rester en bonne santé, est attentif aux règles médicales et n'hésite pas à recourir à de nombreux soins. Il s'y interroge sur la conformité de son savoir aux règles de la médecine officielle, sur la place très prépondérante du chirurgien dans le dispositif de soins, sur les pratiques thérapeutiques, l'automédication, le recours aux charlatans et aux remèdes empiriques, l'autonomie décisionnelle du malade.

L'auteur apporte la démonstration que, même dans une région réputée peu favorisée culturellement à l'époque moderne, l'intérêt pour la médecine est sensible. Les attitudes médicales y témoignent d'une absence de résignation devant la maladie et de l'espérance de participer activement au maintien de sa santé.