Collection(s) : Minos
Paru le 02/09/2002 | Broché 154 pages
traduit du portugais par Michelle Giudicelli | édition Antonio Coimbra Martins
«Tuer pour du fric ? Ca jamais ! Mais si la victime se trouve à l'autre bout du monde, au fin fond de la Chine, par exemple, et qu'il s'agit d'un mandarin décrépit et goutteux... Si l'on vous assure, outre l'impunité, un héritage qui vous permettra, devenu millionnaire, de jouir chaque jour d'un romanée-conti et d'un chambertin ; et si, en plus, vous n'avez, pour tuer le mandarin, qu'à accomplir un geste anodin, gracieux même : par exemple, faire sonner une clochette, là... sans doute personne, pas même un saint, n'hésiterait à faire tin-tin...
«La "touche" de Eça de Queiroz est comme ce zeste d'angustura qu'on ajoute à un bloody-mary : ça change le goût du tout.»
Severo Sarduy, Le Nouvel Observateur.
Né à Póvoa de Varzim, petite ville du nord du Portugal, en 1845, Eça de Queiroz a été consul à Cuba, en Angleterre et, de 1888 jusqu'à la fin de sa vie, en France. Il est mort en 1900, à Neuilly.
De l'œuvre de cet immense écrivain que Valery Larbaud admirait, «un des plus grands de tous les temps» selon Jorge Luis Borges, La Différence a déjà publié sept romans : Le Crime du padre Amaro, Le Cousin Bazilio, Le Mystère de la route de Sintra, L'Illustre Maison de Ramires, 202 Champs-Elysées, Son Excellence, Alves & Cie.