Collection(s) : Communication sociale
Paru le 02/09/2006 | Broché 136 pages
Public motivé
préface Mireille Vagné-Lebas
«Le merveilleux est rose», affirme Roger Caillois de l'Académie française. «Tout y va vers le bonheur». En effet, plus d'un conçoit le genre comme étant destiné aux enfants, incompatible avec la souffrance et la mort. Et pourtant, Tolkien dit pour le Seigneur des Anneaux : «J'ai produit un monstre : une aventure plutôt triste et même terrifiante, ne convenant pas du tout aux enfants, et peut-être à personne» ; le Néant de l'Histoire sans fin s'inspire à la fois du nazisme et de la mort ; Peter Pan est l'un des personnages les plus poignants en littérature, et un trouble psychologique porte son nom.
Rose, le merveilleux ? Pour l'infirmer, cette étude interroge trois chefs-d'oeuvre du genre dans ses rapports complexes avec la mort, mais aussi avec l'amour, l'indifférence, l'abandon et la fidélité, l'enfer et la foi, la renaissance et l'immortalité.
Viara Timtcheva est chercheur à l'Université Michel de Montaigne-Bordeaux 3.
Spécialiste du genre littéraire du merveilleux, elle achève actuellement une thèse de Doctorat sur l'image du magicien dans les contes populaires.