Collection(s) : L'esprit économique
Paru le 15/11/2007 | Broché 371 pages
Public motivé
Le mirage de l'état providence
Recherches sur les lacunes des théories interventionnistes du partage des richesses dans une économie de propriété privée
Les théories de l'État providence sont toujours des justifications de l'interventionnisme économique des États sur le système capitaliste. Elles partent du principe que le partage des richesses qui a été fait une première fois par le marché n'est pas satisfaisant et qu'il faut « redistribuer » les richesses. Le marché sans l'État serait efficace mais injuste, c'est-à-dire pourvoyeur de trop grandes inégalités. Il y a de manière insidieuse l'idée que l'égalité est un bien qui ne doit pas être discuté et que seul l'État est capable de connaître, de réaliser ou d'approcher ce bien.
L'auteur montre que les constructions interventionnistes qu'elles soient utilitaristes ou égalitaristes se heurtent, dans une économie de propriété privée, à un problème insurmontable de définition de ce qu'est ou devrait être l'égalité des hommes dans une société. Les théories de l'État providence oublient le temps et la subjectivité.
Au bout du compte, comme savait l'exprimer le grand Winston Churchill : « le capitalisme, c'est le partage inégalitaire de la richesse ; le socialisme, c'est le partage égalitaire de la misère ! ». Point de vue que ce livre discute avec grande pertinence.
Vincent Roux est professeur agrégé en économie, droit et gestion à la Faculté de droit et de science politique de l'Université Paul Cézanne (Aix Marseille). Il est Docteur en sciences économiques et responsable de la préparation à l'Agrégation en économie et gestion de l'Institut Jean Boulouis de la Faculté de droit et de science politique d'Aix Marseille.
