Le miroir d'eau

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 267 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 15cm X 21cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-916790-21-3
EAN : 9782916790213

Le miroir d'eau

de

chez Ed. de la Fontaine secrète

Collection(s) : Je passe partout

Paru le | Broché 267 pages

20.00 Indisponible

Quatrième de couverture

Six romans de l'auteur ont déjà paru : La Chambre des Dieux, Une Folie, Les Noms de nos Pères, Variations, Appoggiatures et Tant de Jardins. Le Miroir d'Eau ricoche étrangement sur le dernier de ceux-ci, sans pour autant en constituer une suite.

Cette fois Eli, le fils du Maître, est le héros du livre. Micha le charge à sa mort d'une mission saugrenue. En tentant de respecter les dernières volontés de son seul ami, Eli se trouve engagé dans un voyage en Algérie. Ce qu'il découvre au fil des rencontres n'a rien à voir avec ce qu'il croyait être venu y chercher. Dans la ville rouge, à la lisière de la sebkha, au pied des dunes, c'est aux fantômes de sa propre histoire qu'il se voit confronté.

« Les pigeons frôlaient la grille en fer forgé de la lucarne. Était-ce une quête de complicité, un clin d'oeil taquin, ou un ricanement du genre " je sais que tu es là à griffonner on ne sait quoi, à te prendre pour un écrivain en résidence venu chercher l'inspiration, alors que chacun sait que tu comptes et recomptes les perles du temps, que tu rayes chaque soir un bâton sur ta tempe en additionnant ceux qui restent ; vois comme nous nous amusons, comme nous possédons l'espace et le mépris du temps ; arrête de réfléchir, envole-toi ! " ? Une fois, c'était un samedi - le premier jour de la semaine dans ce pays -, aux alentours de seize heures trente. À ce moment de mon séjour, je regardais encore assez souvent l'heure à ma montre. À l'angle du rempart, la chaux se craquelait comme une peau égratignée, jaunâtre sur le blanc cotonneux du ciel. En d'autres contrées, on aurait dit que le temps virait à l'orage, mais j'ignorais si un phénomène apparenté à l'orage s'exprimait dans cette zone qui allait mourir en pente douce jusqu'à ce simulacre d'océan dont le sel brillait en fausse écume. »