Paru le 24/02/2012 | Broché 233 pages
Tout public
Les textes ici sélectionnés sont, pour l'essentiel, traduits d'un ouvrage paru en espagnol sous le titre : El Espejo de México et abordent aussi bien les douleurs subies par la population que ses pratiques de solidarité et de rébellion, porteuses d'espoirs.
Ils reflètent les dangers qui menacent la planète : totalitarisme économique, destruction de l'environnement, paupérisation...
Surtout, ils laissent percevoir les frémissements d'une civilisation basée sur la négation de la société marchande : la culture indigène. Partout présente, dans les villages et les quartiers, dans les communautés zapatistes et l'Oaxaca, elle pratique la démocratie directe, les décisions au consensus, la communalité, qui renvoient les manoeuvres partidaires dans les poubelles de l'Histoire.
L'ouvrage se termine par l'analyse du 2e congrès de l'Assemblée populaire des peuples de l'Oaxaca (APPO), où s'affrontèrent visions verticale et horizontale de cet extraordinaire mouvement social. La magnifique intervention des jeunes libertaires de VOCAL (Voix oaxéquègnes construisant l'autonomie et la liberté) illustre les espoirs en un « bouleversement social véritable et profond de notre société ».
Claudio Albertani est né à Milan en 1952. Professeur à l'académie d'histoire et de société contemporaine à l'université autonome de Mexico, il réside au Mexique depuis 1973. Il fait partie de la Commission civile internationale de l'observatoire pour les droits humains (CCIODH). Sa très bonne connaissance des peuples indigènes et des mouvements anarchistes se reflète dans ses textes qui paraissent dans plusieurs journaux et revues. Il collabore à des radios libres au Mexique, en Italie et en France.