Paru le 07/06/2017 | Broché 299 pages
Public motivé
L'objet de ce livre est double. Il est d'abord de comprendre, d'une part, les raisons pour lesquelles le régime de la République romaine a dû être abandonné au cours des deux derniers siècles av. J.-C., et d'autre part, les raisons de la consolidation du régime de l'Empire au cours des deux siècles suivants. Il est ensuite de montrer qu'il existait une « complémentarité fonctionnelle » entre ce que les Romains faisaient (leurs régimes économiques, politiques et sociaux) et ce qu'ils pensaient et disaient (leur culture et leurs idéologies).
Il s'agit donc d'une contribution à une sociologie du changement social et culturel, et plus précisément à une théorie sociologique de l'histoire. Après avoir consacré un premier livre à cette question en travaillant sur la cité grecque, l'auteur en propose maintenant un second sur la Rome antique.
Guy Bajoit est professeur émérite de sociologie de l'Université catholique de Louvain (Belgique). Il a publié Pour une sociologie relationnelle (PUF, 1992) ; Les jeunes dans la compétition culturelle (avec Abraham Franssen) (PUF, 1995) ; Le changement social (Armand Colin, 2003) ; Sociologie des raisons d'agir (Presses de l'Université de Laval, 2010) ; Pour une sociologie de combat (Academic Press Fribourg, 2011) ; L'Individu, sujet de lui-même (Armand Colin, 2013) ; La Maison du sociologue (Academia, 2015) et Le modèle culturel civique de la cité grecque (Academia, 2015).