Collection(s) : Archéologiques
Paru le 30/03/2009 | Broché 159 pages
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L'histoire d'un édifice est inscrite dans ses maçonneries. Le mortier de chaux, ce liant architectural composite, en est un marqueur essentiel. Mais il s'agit surtout du produit d'un savoir-faire spécifique qui révèle, grâce aux récentes études, toute sa richesse en tant que matériau archéologique. La chaux est connue depuis la plus haute Antiquité, mais c'est aux Romains que l'on doit la généralisation du mortier de chaux dans tous les domaines de la construction et de la décoration des édifices, pratiques qui perdureront durant le Moyen Age, jusqu'au XIXe siècle avec l'apparition du ciment. C'est, à travers les choix de son utilisation, tout un pan de l'histoire de la construction qui se dévoile aux archéologues.
Arnaud Coutelas est ingénieur en archéologie, ArkeMine, chercheur associé à l'UMR 5594 «ARTeHIS» : Archéologie, Terre, Histoire, Sociétés, de Dijon.
Stéphane Büttner est chercheur associé au Centre d'études médiévales d'Auxerre, UMR 5594 «ARTeHIS» : Archéologie, Terre, Histoire, Sociétés, de Dijon.
Christine Oberlin est ingénieur de recherche au CNRS et responsable du Centre de Datation par le RadioCarbone, UMR 5138 : Archéométrie et Archéologie.
Bénédicte Palazzo-Bertholon est membre associé au Centre d'études médiévales d'Auxerre et au Centre d'Etudes Supérieures de Civilisation Médiévale de Poitiers.
Daniel Prigent est conservateur territorial du patrimoine, au Service archéologique départemental du Maine-et-Loire, à Angers.
Franck Suméra est conservateur du patrimoine, au Service régional de l'archéologie de Provence-Alpes-Côte d'Azur, à Aix-en-Provence, et maître de conférences, associé à l'UMR 6573, au Centre Camille Jullian.
