Paru le 15/10/2007 | Broché 80 pages
Tout public
Jacques Boisnard
Le moteur Anzani et la Traversée de la Manche
Le Groupement pour la Préservation du Patrimoine Aéronautique (GPPA) d'Angers et son voisin et ami le Musée Aéronautique de la Presqu'Ile de la Côte d'Amour (MAPICA), à La Baule-Escoublac, ont la chance de posséder ou d'abriter chacun une version d'un moteur ô combien historique et très bientôt centenaire : l'Anzani type « traversée de la Manche ». Des amateurs passionnés les ont auscultés, démontés pièce par pièce, remontés, réglés et essayés, en ayant soin de documenter et d'imager chaque pièce, chaque phase. Ce faisant, ils ont sans doute réussi à pénétrer les secrets de ce sorcier d'Anzani...
Louis Blériot, le petit-fils, propriétaire du « Blériot XI n° 225 » basé à La Baule-Escoublac et lui-même artisan de cette entreprise, nous a fait l'amitié de superviser et de préfacer l'ouvrage, ce qui en renforce encore le caractère authentique et la valeur historique.
Le présent livret au contenu technique bien sûr, mais replacé dans le contexte de son époque, abondamment illustré et émaillé d'anecdotes, s'adresse aux amateurs admiratifs du génie de nos grands-pères et/ou passionnés de l'histoire des débuts de l'aviation, ce rêve millénaire devenu réalité, par la grâce et le courage de quelques pionniers. Premiers citoyens d'un empire de l'air qui ignorait les frontières et effaçait les obstacles naturels, ils jetaient les bases du seul trait d'union possible entre tous les habitants du globe.
Jacques Boisnard, à gauche, et Daniel Brizemur ont été les principaux artisans de la restauration de ce moteur Anzani type « Traversée de la Manche ».
Jacques Boisnard, informaticien de métier et technicien de formation renouant avec ses racines, est un des membres bénévoles du GPPA, amoureux des moteurs d'aviation anciens. La découverte de cet Anzani a été pour lui source de beaucoup de plaisir. Jean-Daniel Brizemur, autre « sorcier de la mécanique » a réussi à fabriquer les pièces qui manquaient à la remise en route du trois cylindres.
René Dauphinot a apporté également son concours à cette restauration remarquable.
