Le mur énergétique du capital : contribution au problème des critères de dépassement du capitalisme du point de vue de la critique des technologies

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 339 pages
Poids : 277 g
Dimensions : 12cm X 18cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-490831-15-9
EAN : 9782490831159

Le mur énergétique du capital

contribution au problème des critères de dépassement du capitalisme du point de vue de la critique des technologies

de

chez Crise et critique

Collection(s) : Au coeur des ténèbres

Paru le | Broché 339 pages

Public motivé

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Quatrième de couverture

À l'heure de la crise écologique, le dogme révolutionnaire de la « réappropriation des moyens de production » ne peut plus être affirmé innocemment. Moteur humain, moteur mécanique : ce sont là les bases de l'invention capitaliste du « travail ». La croyance en la substituabilité indéfinie d une dépense d'énergie abstraite nourrit le développement technologique et entretient une relation ambivalente avec la thermodynamique. Une conception substantialiste de la valeur, telle que développée par Karl Marx et relue par Robert Kurz, permet de réinscrire le paradigme énergétique à l'intérieur de la forme sociale capitaliste et d'en expliciter la dynamique propre. Le rapport de composition organique du capital articule en effet étroitement le « travail mort » des machines et le « travail vivant » des humains. La crise énergétique et ses retombées écologiques constituent en ce sens le mur externe du métabolisme capitaliste, l'autre mur étant la création d une humanité superflue.

L'abolition du travail abstrait ne pourrait donc que signifier la fin des technologies qui sont la « matérialisation adéquate » du capitalisme. Seule une exigence d'émancipation portée jusqu'à cette pointe pourrait à la fois cesser de consumer sans limites le monde matériel et offrir les bases sociales d'une réinvention des techniques et des activités libérées de la compulsion de valorisation.

Biographie

Sandrine Aumercier a étudié la philosophie et la psychologie à Paris. Elle est psychanalyste à Berlin, membre de la Psychoanalytische Bibliothek Berlin, et participe à la revue française Jaggernaut. Ses recherches portent notamment sur l'histoire de la psychanalyse, la psychologie collective, la technologie et la critique de la valeur-dissociation.