Collection(s) : Poche-Poésie
Paru le 26/05/2021 | Broché 190 pages
traduit de l'italien par Renato Weber | préface d'Ivan Farron
L'intimité d'un être ne peut se détacher selon De Marchi des détails du monde où il vit. Le texte leur confère une intensité particulière : le match de football, l'auto-école, la luge qui glisse sur la neige prennent place dans une poésie riche en notations concrètes, proche des Anglo-Saxons et des Russes plus que d'une abstraction à laquelle échappe rarement la tradition française. C'est l'oeil, organe cher à Joseph Brodsky auquel cette poésie doit beaucoup, qui est ici sollicité entre tous.
Ivan Farron (extrait de la préface)
Originaire des Grisons, Renato Weber (1987), après des études de lettres à Bâle et à Neuchâtel, a été enseignant au lycée, assistant universitaire, codirecteur de revue. Soucieux d'enrichir son anthologie (poétique) personnelle, il se consacre à la traduction de l'allemand et de l'italien. Son dernier travail : Les Myrtilles du Moléson de Giovanni Orelli (La Baconnière, 2020).
Pietro De Marchi, né en 1958, originaire de Milan, vit depuis longtemps à Zurich. Il enseigne aux Universités de Zurich et de Berne. Il a publié trois recueils de poèmes et deux livres de proses aux éditions Casagrande (Bellinzone). Spécialiste de littérature de Suisse italienne, il a édité les Poésies complètes de Giorgio Orelli (Mondadori, 2015).