entretien avec Hervé Bouchard
Quatrième de
couverture
À l’origine de l’oeuvre il n’y aurait rien, un simple blanc où l’on pourrait tout inscrire. C’est Hervé Bouchard qui le dit, formulant par cet apparent paradoxe ce qu’il en est de l’écrivain : un comédien comme un autre. Une voix raconte et des images surgissent. Elles appartiennent à tout le monde. Et c’est bien là le paradoxe : croyant obéir aux règles du jeu qu’il a lui-même créé, l’écrivain n’en finit plus de parcourir une aire qui le dépasse, une aire qui a pour nom mémoire et qui est peuplée de livres et d’espoirs déçus, de deuils inaccomplis et d’attentes démesurées.